Nguyễn Ngọc Khánh
(hoanglantu86)
New Member
Le bac bilingue, à quoi ça sert ?
1. Un bac de plus, davantage de boulot !
Le bac bilingue, tous les lycéens du programme « Classe Bilingue » le connaissent. C’est en quelque sorte un diplôme marquant la fin de votre étude scolaire, tout comme le bac « vietnamien », mais cette fois-ci il est en français.
En terminale, pour ceux qui bossent sérieusement, le programme est vraiment chargé. Il faut à la fois préparer le bac de juin et surtout, le plus important, le concours d’entrée à l’université de juillet. Mais faites attention, les élèves « bilingues », n’oubliez pas qu’il vous reste encore un autre bac : le bac bilingue- un bac de plus !
Les profs vous répètent pendant toute l’année : « Si vous bossez pas ce bac, vous vous trouverez perdus le jour de l’examen ». Malheureusement, ils ont pas tort. C’est pas un truc à quoi une nuit blanche suffit pour tout réviser. Il faut bosser régulièrement. Alors, tout le monde se dit : « c’est trop chaud !!! ».
Vous voulez faire des cours supplémentaires pour le concours de juillet ? Jetez un coup d’œil sur l’emploi du temps d’abord ! Evitez les heures déjà consacrées aux matières du programme bilingue ! L’expérience montre que souvent, vous serez obligés de « sacrifier » le dimanche pour aller en cours supplémentaires.
Les trois matières au bac bilingue (physique, maths, français en ma terminale), sont pas tout à fait superposables à celles du programme « vietnamien », de plus, la science exacte, c’est pas mon truc !!! J’ai perdu pas mal de temps dans le tas de formules maths des « nombres complexes » puisque ça n’existe pas dans le programme « vietnamien ».
2. Trop peu d’avantage !
Vous, les élèves « bilingues », quelle bénéfice vous pouvez en tirer ? La réponse est : « ça dépend ».
Si vous êtes motivés pour une étude universitaire en France, ce bac vous servira à quelque chose puisque grâce à lui, vous serez dispensés du test linguistique de l’ambassade. Et c’est tout, après, ça n’a pas d’autre rôle, au moins dans ma connaissance.
Quand le projet « partir à l’étranger » vous intéresse pas, alors je vois que des inconvénients. Vous bossez pour rien !!! Une mention « très bien » de ce bac vous permet pas de passer le concours de juillet plus facilement que les autres, bien évidemment. Au contraire, il réduit votre chance de réussite puisqu’au concours, personne ne vous pose une question sur « les nombres complexes » J
3. En cours, c’est le bordel !!!
Conséquence évidente : Les cours sont déserts d’élèves. Ceux qui s’en foutrent sont toujours plus nombreux que ceux qui s’y intéressent (combien parmi vous veulent et peuvent s’expatrier ? Une toute petite partie, bien sûr). Les profs se trouvent donc face à une poignée d’élèves. Quelle ambiance ! J
Et si les profs font l’appel, c’est encore pire. Y aura des gens qui sont pas contents (on les connaît). S’ils sont gentils, ils laissent le prof tranquille. Ils dorment, lisent des mangas, écoutent de la musique…bref, toute chose autre que regarder sur le tableau. Mais c’est pas toujours le cas, ces gens-là peuvent se moquer du prof, perturber le cours… Faut pas leur reprocher, déjà, ils doivent subir une injustice !
4. Au concours, c’est pas vous qui dominent !
Pour préparer le concours, la majorité choisira la série D (D3 plus exactement), ce qui est compréhensible puisque de toute façon, c’est notre « point fort ». Quant aux autres séries (A, B, C…), je m’avance pas dedans : c’est une autre histoire !!!
Regardez bien vos collègues de la classe « à option française ». J’espère que j’ai bien utilisé le terme ; sinon, c’est bien de ceux qui ont passé le concours d’entrée au lycée (avec trois matières : maths, litté, français) que je veux parler. Ce sont vos plus gros ennemis. Ils sont pas nuls en maths ou en litté, on en est d’accord. De plus, en français, le prof les font bosser sur les textes et la grammaire, tandis que pour le « programme bilingue », y a d’autres choses à s’intéresser : expression orale (EO) et compréhension orale (CO). Le problème, c’est que si vous parlez vachement bien français mais vous avez du mal à utiliser « le subjonctif », nul ne peut assurer votre réussite !
Voilà, voilà !!! C’est ce que je pense du programme bilingue : ça sert pas à grande chose selon mon idée tout à fait personnelle. Si vous êtes pas d’accord, réagissez, discutons ensemble !!!
1. Un bac de plus, davantage de boulot !
Le bac bilingue, tous les lycéens du programme « Classe Bilingue » le connaissent. C’est en quelque sorte un diplôme marquant la fin de votre étude scolaire, tout comme le bac « vietnamien », mais cette fois-ci il est en français.
En terminale, pour ceux qui bossent sérieusement, le programme est vraiment chargé. Il faut à la fois préparer le bac de juin et surtout, le plus important, le concours d’entrée à l’université de juillet. Mais faites attention, les élèves « bilingues », n’oubliez pas qu’il vous reste encore un autre bac : le bac bilingue- un bac de plus !
Les profs vous répètent pendant toute l’année : « Si vous bossez pas ce bac, vous vous trouverez perdus le jour de l’examen ». Malheureusement, ils ont pas tort. C’est pas un truc à quoi une nuit blanche suffit pour tout réviser. Il faut bosser régulièrement. Alors, tout le monde se dit : « c’est trop chaud !!! ».
Vous voulez faire des cours supplémentaires pour le concours de juillet ? Jetez un coup d’œil sur l’emploi du temps d’abord ! Evitez les heures déjà consacrées aux matières du programme bilingue ! L’expérience montre que souvent, vous serez obligés de « sacrifier » le dimanche pour aller en cours supplémentaires.
Les trois matières au bac bilingue (physique, maths, français en ma terminale), sont pas tout à fait superposables à celles du programme « vietnamien », de plus, la science exacte, c’est pas mon truc !!! J’ai perdu pas mal de temps dans le tas de formules maths des « nombres complexes » puisque ça n’existe pas dans le programme « vietnamien ».
2. Trop peu d’avantage !
Vous, les élèves « bilingues », quelle bénéfice vous pouvez en tirer ? La réponse est : « ça dépend ».
Si vous êtes motivés pour une étude universitaire en France, ce bac vous servira à quelque chose puisque grâce à lui, vous serez dispensés du test linguistique de l’ambassade. Et c’est tout, après, ça n’a pas d’autre rôle, au moins dans ma connaissance.
Quand le projet « partir à l’étranger » vous intéresse pas, alors je vois que des inconvénients. Vous bossez pour rien !!! Une mention « très bien » de ce bac vous permet pas de passer le concours de juillet plus facilement que les autres, bien évidemment. Au contraire, il réduit votre chance de réussite puisqu’au concours, personne ne vous pose une question sur « les nombres complexes » J
3. En cours, c’est le bordel !!!
Conséquence évidente : Les cours sont déserts d’élèves. Ceux qui s’en foutrent sont toujours plus nombreux que ceux qui s’y intéressent (combien parmi vous veulent et peuvent s’expatrier ? Une toute petite partie, bien sûr). Les profs se trouvent donc face à une poignée d’élèves. Quelle ambiance ! J
Et si les profs font l’appel, c’est encore pire. Y aura des gens qui sont pas contents (on les connaît). S’ils sont gentils, ils laissent le prof tranquille. Ils dorment, lisent des mangas, écoutent de la musique…bref, toute chose autre que regarder sur le tableau. Mais c’est pas toujours le cas, ces gens-là peuvent se moquer du prof, perturber le cours… Faut pas leur reprocher, déjà, ils doivent subir une injustice !
4. Au concours, c’est pas vous qui dominent !
Pour préparer le concours, la majorité choisira la série D (D3 plus exactement), ce qui est compréhensible puisque de toute façon, c’est notre « point fort ». Quant aux autres séries (A, B, C…), je m’avance pas dedans : c’est une autre histoire !!!
Regardez bien vos collègues de la classe « à option française ». J’espère que j’ai bien utilisé le terme ; sinon, c’est bien de ceux qui ont passé le concours d’entrée au lycée (avec trois matières : maths, litté, français) que je veux parler. Ce sont vos plus gros ennemis. Ils sont pas nuls en maths ou en litté, on en est d’accord. De plus, en français, le prof les font bosser sur les textes et la grammaire, tandis que pour le « programme bilingue », y a d’autres choses à s’intéresser : expression orale (EO) et compréhension orale (CO). Le problème, c’est que si vous parlez vachement bien français mais vous avez du mal à utiliser « le subjonctif », nul ne peut assurer votre réussite !
Voilà, voilà !!! C’est ce que je pense du programme bilingue : ça sert pas à grande chose selon mon idée tout à fait personnelle. Si vous êtes pas d’accord, réagissez, discutons ensemble !!!