Manau
La tribu de Dana
Paroles: Martial Tricoche. Musique: RV Lardic, Cédric Soubiron 1998 "Panique Celtique"
© UNIVERSAL MUSIC S.A., BMG Publishing
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http://moonlife.free.fr/MP3/FR/French/Manau - La Tribu de Dana (1).mp3
Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine.
Je jette un dernier regard sur ma femme, mon fils et mon domaine.
Akim, le fils du forgeron, est venu me chercher;
Les druides ont décidé de mener le combat dans la vallée.
Là où tous nos ancêtres, de géants guerriers celtes,
Après de grandes batailles se sont imposés en maîtres.
C'est l'heure maintenant de défendre notre terre
contre une armée de Simériens prête à croiser le fer.
Toute la tribu s'est réunie autour des grands menhirs
pour invoquer les dieux afin qu'ils puissent nous bénir.
Après cette prière avec mes frères, sans faire état de zèle,
les chefs nous ont donné à tous des gorgées d'hydromel,
Pour le courage, pour pas qu'il y ait de faille,
Pour rester grands et fiers quand nous serons dans la bataille.
Car c'est la première fois pour moi que je pars au combat
Et j'espère être digne de la tribu de Dana.
{Refrain:}
Dans la vallée (oh oh) de Dana (la li la la).
Dans la vallée (oh oh), j'ai pu entendre les échos.
Dans la vallée (oh oh) de Dana (la li la la).
Dans la vallée (oh oh), des chants de guerre près des tombeaux.
Après quelques incantations de druides et de magie,
Toute la tribu, le glaive en main, courait vers l'ennemi.
La lutte était terrible et je ne voyais que des ombres,
Tranchant l'ennemi qui revenait toujours en surnombre.
Mes frères tombaient l'un après l'autre devant mon regard,
Sous le poids des armes que possédaient tous ces barbares,
Des lances, des haches et des épées dans le jardin d'Eden
qui écoulait du sang sur l'herbe verte de la plaine.
Comme ces jours de peine, où l'homme se traîne
À la limite du règne du mal et de la haine.
Fallait-il continuer ce combat déjà perdu ?
Mais telle était la fierté de toute la tribu.
La lutte a continué comme ça jusqu'au soleil couchant,
De férocité extrême en plus d'acharnement;
Fallait défendre la terre de nos ancêtres enterrés là,
Et pour toutes les lois de la tribu de Dana.
{au Refrain}
Au bout de la vallée on entendait le son d'une corne,
D'un chef ennemi qui rappelait toute sa horde.
Avait-il compris qu'on lutterait même en enfer
Et qu'à la tribu de Dana appartenaient ces terres ?
Les guerriers repartaient, je ne comprenais pas
Tout le chemin qu'ils avaient fait pour en arriver là,
Quand mon regard se posa tout autour de moi,
J'étais le seul debout de la tribu ; voilà pourquoi
Mes doigts se sont écartés tout en lâchant mes armes,
Et le long de mes joues se sont mises à couler des larmes.
Je n'ai jamais compris pourquoi les dieux m'ont épargné
De ce jour noir de notre histoire que j'ai contée.
Le vent souffle toujours sur la Bretagne armoricaine
Et j'ai rejoint ma femme, mon fils et mon domaine.
J'ai tout reconstruit de mes mains pour en arriver là,
Je suis devenu roi de la tribu de Dana.
{au Refrain}